Les frontières ont fermé les unes après les autres en Amérique du Sud dans un délai très restreint. Perdus dans l’Atacama, nous prenions doucement la mesure de la pandémie de Corona dans le monde tout en envisageant sereinement un passage de frontière en Bolivie sous 2 jours. Mais pourquoi faire ? puisque tout fermait en cascades, même les endroits les plus isolés.
Hélas, le confinement avec un lama dans l’altiplano devenait impossible ! Rapidement, nous avons écarté cette hypothèse pour rester dans un pays que l’on connaissait, bien desservi par les transports, pourvu d’hôpitaux et d’un aéroport international.
C’est après une étude mondiale (rien que ça !) des délais de confinement et restrictions, des courbes épidémiologiques des pays, notre ratio dépenses/confinement à l’étranger, nos intuitions et nos émotions, on s’est rendu à l’évidence, ça ne servait à rien de rester. Nous pourrions au mieux reprendre le voyage que d’ici fin mai et encore. Le rendez-vous avec des amis au Pérou mi-avril ne pourra pas être honoré. C’est cuit…
Les billets sont achetés pour rentrer en France. On se pose à Santiago et on reçoit l’annulation 3 jours avant le départ. Rien d’étonnant. L’ambassade nous prévient que les vols internationaux seront suspendus à partir du 1er avril 2020 et que Air France va opérer quelques vols, mais… Mais les prix des billets explosent sur internet. Nos compétences de passe partout n’ont pas suffi et on est un peu à court de chance. Il nous faut de l’aide et des informations précises ; une seule solution appeler les amis qui travaillent chez AF !