Notre arrivée se fait sous une pluie battante. Pour le camping, ça ne s’annonce pas bien. Nous déjeunons comme nous pouvons sous le regard curieux des kirghiz venus pique-niquer. Invités à une table (ils ont eu pitié de nous) on me propose un verre de vin (jus de raisins alcoolisé serait un terme plus juste). Puis arrive l’incontournable vodka (de voda eau et suffixe ka petite). Un, deux, trois (Charline s’arrête)… cinq, six, sept verres pour l’équipe de France (moi) alors que l’équipe locale fait tourner ses joueurs.
Mais jusque là ça va encore. Le problème survient quand une deuxième équipe kirghiz entre sur le terrain. Là tout s’accélère… fin du match : Kirghizes 1 – 0 Charlie.
Charline doit me coucher avec l’aide du garde chasse dans une petite cahute (tout ça pour ne pas monter la tente sous la pluie). Elle continuera d’écouter la musique et les chants kirghizes accompagnés d’un accordéon et danser avec tout le monde.