Aller et retour en Grèce Centrale

Aller et retour en Grèce Centrale

Nous avons traversé par deux fois la Grèce Centrale et voici notre récit d’un aller et retour dans cette région.

Lors de notre traversée du Péloponnèse et de la Grèce Centrale, en direction de Kalambaka et de ses Météores, nous mettons le cap sur Karpenisi pour « couper un peu la route en deux »… sans passer par l’autoroute mais par la petite, toute petite, route de montagne bien tortueuse. Depuis le village de Varia (Βαρειά), au bord du lac Trichonida, la route part vers le nord. Ses premiers virages ne sont que les prémices des tournants et épingles que cette belle route réserve le long de ses 60 kilomètres.

On trouve ici et là quelques villages, accrochés à la falaise, au milieu de montagnes et des arbres ou bien au fond d’une gorge. La vie y est très tranquille. Il y a en particulier Proussos et son monastère encastré dans la roche, au dessus de la rivière Karpenisiotis. A toutes fins utiles, on y vient en pèlerinage le 23 aout pour célébrer la vierge Marie.

L’après midi est bien avancée, le temps maussade et il faut encore continuer le long de la rivière un bon moment jusqu’à Karpenisi (Καρπενήσι). La ville, tout en pente, se trouve au pied du mont Tymphreste. Pas grand chose à y faire mais on trouve quand même quelques tavernes correctes.

De Karpenisi à Kalambaka, la route perd un peu de son intérêt… A quelques détails près tout de même. Par exemple, dans le village de Agios Georgios Tymfristou on tombe sur un Northrop F-5 de l’armée de l’air hellenique (le n°457, à cet endroit).

Il y a aussi Anavra, et son plan hippodamien ou encore hippodaméen, ou peut être milésien… Bon en damier ou en échiquier si vous préférez… Quadrillé et bien orthogonal quoi ! Bref à part le kafeneio qui m’a servi mon premier tsipouro avec mon café frappé, de bon matin, rien de mémorable !!

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Notre route se termine (enfin) aux pieds des Météores

Nous repartons de Kastraki, village un peu plus accueillant que Kalambaka à notre gout, car un brin moins touristique (pas grand chose je le concède). Nous sommes supposés lever l’ancre pour Sifnos dans les prochains jours, mais bizarrement, Athènes ne nous attire toujours pas. Nous jetons notre dévolu sur le petit village de pêcheur de Galaxidi.

Passant Itea et sa mine de bauxite qui défigure le paysage et pollue la mer, nous craignons le pire pour notre avant dernière escale à terre. Mais finalement non, Galaxidi tient toutes ses promesses. D’un calme bien grec hors saison, on trouve ici deux pépites culinaires qui devraient inciter les gourmands au détour.

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Toud d’abord, l’hôtel Ganimède, du nom du prince Troyen, plus beau des mortels et amant de Zeus lui même ! Outre des chambres très confortables et un service excellent, le petit jardin est un havre de paix. Mais on vient ici pour le petit déjeuner, traditionnel et pantagruélique (l’hôtel a d’ailleurs reçu un prix pour cela).

Il y a ensuite le restaurant O Bebelis (Ο Μπεμπέλης) qui propose une carte traditionnelle grecque construite avec des produits locaux. L’oignon farci, spécialité de la maison est à ne pas manquer.

Une fois repus et en guise de promenade digestive, un balade dans le vieux village permet de découvrir certaines belles maisons ainsi que l’église Saint Nikolas.

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